Vote au deuxième tour : réponse à la tribune des directions INSA

Aux étu­diants et étu­diantes du Groupe INSA,

Les insa­liens ont reçu hier une Tri­bune écrite par les Direc­teurs et Direc­trice du Groupe INSA. Ce mes­sage, à but poli­tique, a été relayé par la Direc­tion de la Communication.

Dans cette Tri­bune cosi­gnée, les valeurs que sont cen­sés por­ter les INSA sont mises en pers­pec­tive par rap­port à la menace pesant sur nos ins­ti­tu­tions. Cette menace est repré­sen­tée par le Front Natio­nal, et incar­née par Marine Le Pen.

Se présenter en défenseur des valeurs de Gaston Berger : une récupération politique ?

Les valeurs de Diver­si­té, Inno­va­tion, Res­pect, Huma­nisme sont ain­si pré­sen­tées comme un bou­clier au ser­vice de la Répu­blique. Si ces quatre valeurs font par­ties du socle même de notre socié­té, nos Direc­teurs et Direc­trices en sont-ils tou­jours les garants ? Les INSA ont beau­coup évo­lué depuis l’époque de Gas­ton Ber­ger. Notre école a été créée sui­vant le modèle d’un ascen­seur social pour les enfants d’agriculteurs et les classes les plus défa­vo­ri­sées. Aujourd’hui, la faillite de l’enseignement secon­daire rend de plus en plus dif­fi­cile l’accès de ces classes aux INSA deve­nus trop pres­ti­gieux. L’INSA Lyon s’est par ailleurs enga­gé dans l’IDEX, dont les valeurs pour­raient être en contra­dic­tion avec celles défen­dues par Gas­ton Ber­ger, et avec une trans­pa­rence plus que contes­table pour un pro­jet de cette ampleur. Notre direc­tion envi­sage enfin d’augmenter les frais de sco­la­ri­té à 2000 voir 3000 € [Amphi-débat sur l’IDEX, à par­tir de 43min30]. Une telle somme pour­rait for­te­ment décou­ra­ger les étu­diants non-bour­siers des classes moyennes, et affai­bli­rait pro­ba­ble­ment un modèle social déjà mis à mal. Aujourd’hui, les valeurs de Gas­ton Ber­ger semblent donc essen­tiel­le­ment défen­dues par le modèle asso­cia­tif, et non par la direc­tion, démon­trant une cer­taine hypo­cri­sie à des fins de communication.

Un président d’université est-il légitime pour influencer un vote ?

D’après Les grands prin­cipes du sys­tème édu­ca­tif fran­çais, l’enseignement public doit res­ter poli­ti­que­ment et phi­lo­so­phi­que­ment neutre, ce qui laisse pla­ner quelques doutes quant au bien fon­dé de la tri­bune. Les INSA ne sont pas les seuls concer­nés par ces consignes de vote : à Paris, Poi­tiers, Angers ou Nan­terre, les pré­si­dents d’université se sont aus­si expri­més. Des étu­diants se sont deman­dés si ceux-ci n’outrepassaient pas leurs droits. Cer­tains ont même ques­tion­né la léga­li­té de ce type d’action. En effet, si les ensei­gnants-cher­cheurs ne sont pas sou­mis à un devoir de réserve, les autres fonc­tion­naires le sont  [Le Figa­ro, 03/05/2017].

Une Tribune asymétrique et ne se prêtant pas au débat

Reçue seule­ment quatre jours avant le scru­tin, cette Tri­bune laisse peu de temps pour prendre du recul, et peu de place au débat. Par ailleurs, si les pré­si­dents d’université peuvent trans­gres­ser Les grands prin­cipes du sys­tème édu­ca­tif fran­çais, le pou­vons-nous en tant qu’étudiants ou asso­cia­tions ? Rap­pe­lons ain­si que Gérard Col­lomb a pu pré­sen­ter le pro­gramme d’Emmanuel Macron en amphi Capelle quelques semaines avant le pre­mier tour [News­let­ter En Marche, Lyon­Mag]. Il est en effet légi­time de se deman­der si une telle action, ou une autre forme de mili­tan­tisme poli­tique, aurait pu être cen­su­rée si elle avait été conduite par d’autres acteurs plus éloi­gnés des cercles de pouvoir.

Quel est le but de cette Tribune ? Est-elle efficace ?

“Voter Front Natio­nal c’est mal. D’ailleurs, tu savais que c’était contre les valeurs de Gas­ton Ber­ger ?”  — Un défen­seur du Front Répu­bli­cain essayant de convaincre un élec­teur du FN à ne pas voter Marine Le Pen.

Au pre­mier abord, le but de cette Tri­bune semble être de lut­ter contre le Front Natio­nal. Si tel est le cas, la cible légi­time serait l’électorat du FN. Au pre­mier tour, 7 678 491 d’électeurs ont voté Marine Le Pen. Le FN est deve­nu à bien des égards l’un des pre­miers par­tis de France. Une perte des valeurs morales au sein de la popu­la­tion fran­çaise peut-elle pour autant expli­quer à elle seule la mon­tée de ce par­ti ? Les causes sont peut-être plus struc­tu­relles. Est-ce l’électeur qui est res­pon­sable, ou sont-ce les ins­ti­tu­tions poli­tiques ayant en grande par­tie créé cette situa­tion ? Si l’électorat du FN vote essen­tiel­le­ment par défiance vis-à-vis des ins­ti­tu­tions, et non par adhé­sion aux valeurs morales que le par­ti repré­sente, un tel dis­cours est pro­ba­ble­ment la moins bonne des stra­té­gies à utiliser.

Le dis­cours mora­li­sa­teur de la Tri­bune joue sur la peur du désastre. Ancré dans l’émotionnel, il ne fait pas jouer l’esprit cri­tique pour­tant défen­du par le texte. Une lutte effi­cace contre l’extrême droite impli­que­rait tout d’abord de réa­li­ser un diag­nos­tic : pour­quoi ces élec­teurs votent Marine Le Pen ? En com­pre­nant leurs besoins, il serait ensuite pos­sible de leur pro­po­ser des solu­tions, et un dis­cours en adé­qua­tion avec la réa­li­té qu’ils vivent.

Pour­quoi n’y a‑t-il pas eu de pro­po­si­tions de débats poli­tiques avec des membres du per­son­nel INSA ? Un vote à une élec­tion pré­si­den­tielle devrait être l’aboutissement d’une réflexion per­son­nelle et non pas un réflexe déses­pé­ré lorsque la menace frappe à nos portes.

Alors pour­quoi un tel dis­cours ? La cible n’est peut-être pas l’électorat du Front Natio­nal, mais plu­tôt la masse d’abstentionnistes et d’électeurs du vote blanc. Si tel est le cas, la Tri­bune pour­rait bien influen­cer une part d’indécis. Pour­tant, celle-ci laisse peu de place à la réflexion per­son­nelle et à l’esprit critique.

Pour plus d’informations sur le sujet : l’article de L’Insatiable sur le Front Répu­bli­cain, et De la prise d’otages par Fré­dé­ric Lor­don (lire en par­ti­cu­lier l’encadré rouge à la fin de “De la prise d’otages”).

Une mauvaise foi en regard de notre formation

Cette Tri­bune appa­raît comme un réveil tar­dif. Oui, il y a un défaut de mobi­li­sa­tion poli­tique dans le Groupe INSA. L’abstention chez les jeunes est forte — plus de 50% — et il y a deux rai­sons prin­ci­pales à cet état de fait :

  • notre confiance auprès des ins­ti­tu­tions poli­tiques est en chute libre, et l’abstention est un moyen de mon­trer cette défiance ;
  • notre édu­ca­tion poli­tique est pra­ti­que­ment inexis­tante, du Col­lège à l’Éducation Supérieure.

Un vrai appel à mobi­li­sa­tion aurait dû se faire dès le pre­mier tour des élec­tions pré­si­den­tielles, le 23 avril der­nier. La citoyen­ne­té ne devrait pas être l’affaire de deux bul­le­tins glis­sés tous les cinq ans, et encore moins d’un “réveil” lors d’un second tour. C’est une image déce­vante que de nous signi­fier un rejet d’un par­ti et non pas un appel à la réflexion, qui plus est aus­si tardivement.

La mon­tée d’un par­ti extré­miste, qui remet­trait en cause les valeurs du Groupe INSA déjà affai­blies par des poli­tiques internes, est-elle réel­le­ment une sur­prise ? Pas suf­fi­sam­ment pour jus­ti­fier un cour­rier, quatre jours avant le deuxième tour des Pré­si­den­tielles de notre pays. Ce n’est pas une prise de posi­tion atten­due de la Direc­tion des INSA, car les étu­diants n’ont pas besoin de ces indi­ca­tions de vote pré-mâchées, prêtes-à-glisser.

C’est un mes­sage clas­sique qui vise plus à inti­mi­der un choix poli­tique, plu­tôt qu’à encou­ra­ger une prise de conscience et un inté­rêt à la poli­tique de notre pays.

En bref

Cette Tri­bune écrite par nos Direc­teurs et Direc­trice cache un mes­sage plus que mal­ve­nu entre deux tours d’une élec­tion pré­si­den­tielle. Au lieu d’en­cou­ra­ger les étu­diants ingé­nieurs à pen­ser par eux-mêmes et à deve­nir des citoyens à part entière, ce qui est por­té par les valeurs INSA, elle tend à prou­ver le contraire.

Il est évident que la for­ma­tion INSA ne pour­ra pas tout appor­ter aux étu­diants, mais est-ce là la notion d’ingénieur citoyen que la Direc­tion sou­haite trans­mettre ? On n’apprend pas à deve­nir citoyen en votant de la même façon que son ou sa Directeur.trice.

C’est pour­quoi nous répon­dons à cette Tri­bune libre par une autre. Et notre mes­sage est simple :

Agis­sons en citoyens libres de pen­ser et de choi­sir, nous ne sommes pas que des étudiants.

La Rédac­tion

10 Comments

  1. Mer­ci. Vous met­tez des mots sur mes pen­sées, le vrai contre pou­voir à l’INSA !

  2. Chers insa­tiables

    Je constate donc au tra­vers de cette tri­bune que vous êtes capables de dépen­ser beau­coup de temps sur des beaux prin­cipes, qui condui­raient à défendre l’indéfendable.
    Il y a 15 ans la jeu­nesse etait dans la rue pour dire non au FN, aujourd­hui, dans la même situa­tion, on la trouve en par­tie dans la rue pour défendre l’abstention.
    Donc je vous rejoins, les temps ont chan­gé, mais puis­qu’il s’a­git des tes­ter l’es­prit cri­tique des étu­diants, je vous invite à médi­ter sur la prio­ri­té à don­ner entre les prin­cipes et les valeurs.

  3. Mer­ci, pour cet article sans lequel l’indépendance intel­lec­tuelle pour­rait gran­de­ment être remis en cause. 

    Cette tri­bune libre des direc­tions INSA pour­rait presque s’apparenter dans la cadre d’une dic­ta­ture à de la pro­pa­gande d’Etat. Cette tri­bune est la néga­tion même des valeurs qui y sont défendues.
    « Nous nous bat­tons au quo­ti­dien pour que l’esprit cri­tique, la curio­si­té intel­lec­tuelle et l’ouverture aux autres soient sources d’enrichissement col­lec­tif et indi­vi­duel…». Cette tri­bune libre ne donne-t-elle pas le sen­ti­ment que la direc­tion des INSA a l’impression de for­mer des étu­diants inca­pable de pen­ser par eux-mêmes ? 

    -La mon­tée du Front Natio­nal n’est-elle pas direc­te­ment liée à l’échec de la mise en place de toutes ces valeurs por­tées par l’INSA au sein de la socié­té fran­çaise dans son ensemble ?
    ‑La pré­sence du Front Natio­nal au second tour n’est-elle pas liée à une cer­taine frac­ture sociale dans la socié­té entre­te­nue par une faible diver­si­té sociale au sein des éta­blis­se­ments de l’enseignement supérieur ?
    ‑L’abstention n’est-elle pas entre­te­nue par le fait que la pleine inté­gra­tion de la France dans la glo­ba­li­sa­tion défen­due par Emma­nuel Macron ne donne pas l’impression à un cer­tain nombre d’électeurs de remettre l’humain au cœur du système ?
    ‑Des ingé­nieurs, archi­tectes, pay­sa­gistes et doc­teurs res­pon­sables et citoyens du monde ne sont-ils pas des indi­vi­dus éclai­rés libres d’exprimer leur citoyen­ne­té comme bon leur semble ?
    ‑La com­pré­hen­sion de l’autre et notam­ment des élec­teurs du Front Natio­nal n’est-elle pas indis­pen­sable pour les entre­prises créa­trices de richesses et d’emplois mais aus­si de licen­cie­ments et de misères sociales ?
    ‑Avant que l’Europe ne soit le ter­ri­toire de vie et d’épanouissement des élites intel­lec­tuelles fran­çaises, la France n’est-elle pas le ter­ri­toire de vie de l’ensemble des citoyens fran­çais qui ont le droit de don­ner leur avis sur la posi­tion de la France vis-à-vis de l’Europe ?
    ‑Pour bâtir un monde ouvert à la diver­si­té des modes de pen­sée, de culture ne faut-il pas com­men­cer par com­prendre ceux qui ne béné­fi­cient pas de cette trans­mis­sion des connais­sances et des com­pé­tences d’établissements telles que les INSA ? 

    Se battre au quo­ti­dien pour que les « valeurs INSA » (ou plu­tôt des valeurs prô­nées par Gas­ton Ber­ger) sur­vivent dans les INSA serait cer­tai­ne­ment un moyen beau­coup plus effi­cace pour mettre les valeurs INSA au ser­vice de la Répu­blique et faire bar­rage au Front Natio­nal que de dif­fu­ser une tri­bune libre qui nuit gran­de­ment à l’esprit cri­tique, la curio­si­té intel­lec­tuelle… et qui pour­rait par ailleurs in fine ser­vir le jeu du Front Natio­nal. Cela per­met­trait peut-être éga­le­ment de mon­trer aux étu­diants que la direc­tion prend soin avec intel­li­gence et res­pect de l’héritage de valeurs insa­liennes pour les per­pé­tuer dans les géné­ra­tions futures.

  4. Mer­ci! ! QUELLE JOIE et QUELLE FIERTÉ de vous lire!
    Voi­là de quoi illu­mi­ner ce week end d’é­lec­tion abjecte!

  5. Bra­vo pour cet article qui révèle que vous avez un excellent niveau de conscience poli­tique et que vous n’êtes pas influen­çable par des direc­teurs qui outre­passent leurs pré­ro­ga­tives (ce qui devrait leur valoir un rap­pel à l’ordre sérieux de leur tutelle) et qui par ailleurs, dans leurs actions, contre­disent les valeurs d’hu­ma­nisme por­tées par le pro­jet ini­tial de Ber­ger et Cap­pelle. Encore Bravo !

  6. 1) Comme vous l’a­vez pré­ci­sé, la tri­bune des direc­teurs à été écrite pour convaincre les abs­ten­tion­nistes à se mobi­li­ser. En gros, tout ce que vous avez déve­lop­pé en expli­quant pour­quoi elle est inef­fi­cace pour convaincre les élec­teurs du FN.. Bah c’est nor­mal, elle n’est pas faite pour cela.
    2) Les direc­teurs n’ont pas pris par­ti en écri­vant cela, ils ont sim­ple­ment appe­lé à voter contre un par­ti anti-demo­cra­tique qui ne par­tage pas les valeurs de l’in­sa. Ouvrez les yeux, regar­dez les profs de l’IN­SA. Les étu­diants. Pas besoin d’al­ler loin pour obser­ver la diver­si­té cultu­relle dont ils parlent, et qui est clai­re­ment mise en dan­ger par le FN. Jus­te­ment, je sou­tiens le fait qu’ils appellent à voter contre le FN et non pas pour Macron
    3) Les classes moyennes vont pas pou­voir payer les frais d’ins­crip­tion ? Vous avez rien trou­vé d’autre pour ten­ter de decri­di­bi­li­ser vos direc­teurs, c’est un peu triste. J’ai payé 5€ mes fraix d’ins­crip­tion à l’IN­SA. Comme tous les bour­siers. Ne don­nez pas l’a­vis de la “classe moyenne” quand aucun d’entre vous n’en fait parti
    4) Votre tri­bune appelle à réflé­chir par soit même, parce que vous êtes des élèves intel­li­gents et rebels qui ne se plient pas à l’au­to­ri­té. C’est bien. Main­te­nant regar­dez le front natio­nal. Son pas­sé. Les valeurs qu’ils défendent. C’est ça que vous vou­lez ? Pour­quoi croyez vous que les direc­teurs ont rédi­gé cette tri­bune ? C’est un appel à l’aide contre le FN qui nous menace, pas un appel à voter pour Macron.

  7. Bon­jour Killian,

    Notre réponse est jus­te­ment une cri­tique de cette méthode de pen­sée qui consiste à appe­ler à faire Bar­rage une fois tous les 5 ans, et à ne rien faire en suite. La Direc­tion de notre école, en plus de gérer l’ad­mi­nis­tra­tion d’une manière plus que dis­cu­table (vote de confiance, cen­sure de cer­tains évè­ne­ments, manque d’in­for­ma­tions), n’a rien fait en amont de cette élec­tion pour contrer la mon­tée d’i­déo­lo­gie contraire aux valeurs de Gas­ton Ber­ger. Sa ges­tion irait même plu­tôt dans le sens contraire par moment.
    Le fait que la Direc­tion donne son avis poli­tique est en soit dis­cu­table (en tant qu’ad­mi­nis­tra­teurs d’en­ti­tés publiques), et même si on peut être d’ac­cord, ne doit pas sem­bler être une évi­dence. On peut l’ac­cep­ter dans cer­tains cas, cela dépend des gens, mais il est pré­fé­rable de tou­jours se poser la ques­tion de cette légi­ti­mi­té pour ne pas trou­ver ce genre d’ac­tion “nor­male”, ou “conven­tion­nelle”.
    Tu as la chance de pou­voir béné­fi­cier d’une bourse, qui te per­met de n’a­voir à sup­por­ter que 5 euros de frais d’ins­crip­tion. Ce n’est pas le cas de toute la classe moyenne fran­çaise, qui ne se limite pas aux seuls bour­siers, loin de là. Cer­tains étu­diants viennent de familles qui sont à la limite de reve­nus pour pou­voir tou­cher une bourse, mais qui n’y ont pas accès. Pour ces familles, 2000 à 3000 euros à payer par an peut être un frein. C’est de ces familles que nous par­lons, et évi­dem­ment pas de celles qui béné­fi­cient d’une bourse. Ce serait une erreur de croire que tous les étu­diants n’ayant pas accès à une bourse sont “riches”, cer­tains ne le sont pas.

    En espé­rant que cette réponse a pu dis­si­per cer­taines incompréhensions.

    Ami­ca­le­ment

  8. mer­ci de votre excellent texte très bien argumenté…

    Cette fausse tri­bune libre venu à quelques heures de la fin de la cam­pagne était illus­tra­tive de ce que sont deve­nus des cam­pagnes élec­to­rales réduites aux grands mee­tings mis en scène pour leurs spots télé­vi­sées et aux coups média­tiques des petits mots…

    Si les auteurs avaient vou­lu faire quelque chose pour faire vivre le débat citoyen, ils avaient tout loi­sir de le faire depuis des mois… 

    et la suite a mon­tré à quel point il s’a­gis­sait de faire peur… en dépit de toute raison

    pam

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