Poème

Version en espagnol

Tus labios

Cuén­tame la música
que se der­ra­ma con el oleaje del silencio.
Tus manos, tu son­ri­sa que resca­ta mi nostalgia
de los confines de la soledad.
Las lla­mas del eclipse
can­tan con un beso en tu mirada.
Tus lati­dos can­tan con el mar de arte,
pero la silue­ta de los vientos
res­pi­ra un pre­lu­dio en la distancia.
El cami­no de tus labios
des­pier­ta las cari­cias del poeta.
Y can­tas en mis ojos
con el uni­ver­so de tus letras.
Ama­nece y anochece,
hay color en nues­tros versos,
y una pie­za de la nieve
imprime la poesía de tus alas.
Omar Arios­to NIÑO PRIETO, 4IF.

Version en francais

Tes lèvres

Raconte-moi la musique
qui se verse avec la houle du silence.
Tes mains, ton sou­rire qui sauve ma nostalgie
des confins de la solitude.
Les flammes de l’éclipse
chantent avec un bai­ser dans tes yeux.
Tes bat­te­ments chantent avec la mer de l’art,
mais la sil­houette du vent
res­pire un pré­lude en la distance.
Le che­min de tes lèvres
réveille les caresses du poète.
Et tu chantes dans mon regard
avec l’univers de ton prénom.
Lever et cou­cher du soleil,
y existe la cou­leur dans notre vers,
et une pièce de neige
imprime la poé­sie de tes ailes.
Omar Arios­to NIÑO PRIETO, 4IF. Pays d’origine: Mexique

Articles non publiés numéro 117

L’édito

L’actualité nous aide ! Il se passe des choses à côté de chez nous, et L’Insatiable revient sur une période forte en émotion. 

La Fête des Lumières, drô­le­ment chouette, a bien eu lieu et si tu l’as raté c’est pas de pot, on t’avait dit pour­tant qu’il fal­lait sor­tir de ta thurne mon biquet. Ça clin­quait, ça cli­gnait, ça lumi­nait d’enfer, trop bien pour réchauf­fer les coeurs, comme dirait Diam’s. On t’en parle dans ce numé­ro spé­cial mais c’est déjà dit dans l’avant pro­pos. Mais fi du pas­sé, par­lons du futur, de ton futur, toi jeune beau gosse, belle rebelle (faire vendre le numé­ro, ça c’est fait aus­si). C’est bien­tôt Noël et quoiqu’on puisse en dire en tant que djeun’ désa­bu­sé et for­cé­ment cynique, ça on kiffe ! Jamais tu ne l’avoueras à tes potes bla­sés de peur de pas­ser pour un branque au coeur tendre, mais pareil, tu fonds. Une odeur de clé­men­tine fraîche qui flotte dou­ce­ment dans l’intérieur douillet de la mai­son fami­liale après 4h de train bon­dé. Une flam­bée dans la che­mi­née, un sapin guir­lan­dé far­ci de godasses qui perd ses aiguilles dans un coin. Le chat Pépère qui ron­ronne tout seul sur le poêle comme une fei­gnasse. Tout est calme, repo­sé, rien ne pour­rait bri­ser l’intensité dra­ma­tique d’un tel moment…

Rien ? Et là Bling ! Une seule pen­sée balaie d’un coup toute la zeni­tude poten­tielle d’un tel moment. Les DS, sous les draps, c’est dans un mois entre les cuisses. Mais même assai­son­nés de la sorte, tu as du mal à trou­ver ça exci­tant, flip­pant tout au plus. Bon, ok, heu­reu­se­ment la presse d’aujourd’hui est là pour t’accompagner dans ce sale moment. Tous les maga­zines in de l’hiver peuvent te don­ner la solu­tion pour sur­pas­ser ce “pas­sage obli­ga­toire de ta life” tout en péser­vant tes lèvres des attaques sour­noises du froid grâce au spé­cial trai­te­ment cocoo­ning de Noël. L’Insatiable a dégot­té pour toi les meilleurs conseils des pros. Déjà pro­fite à fond des repas plan­tu­reux cui­si­nés par ta maman /ta mamie /ta soeur /t’as qu’à le faire toi même sale con ! (rayer la men­tion inutile). Et puis passe un super moment authen­tique avec ton frère gothique, ta soeur roots et tes grands-parents au cou­rant des nou­velles ten­dances (Et avec Gérard, vous vous pac­sez quand ma ché­rie ?) Surfe avec calme et détente sur le chausse-trappe des cadeaux parce que t’as trop géré en envoyant à tes vieux la cos­mo-liste de christ­mas avec un mois d’avance ! Pas folle la guêpe, comme ça t’es sûre de bien rece­voir le der­nier bor­del inutile qui fera de toi un(e) étudiant(e) à la pointe de la mode ! Et hop ! Quand tout ce joyeux monde com­mence à s’engueuler au fro­mage après la 4ème bou­teille de Bor­deaux, tu peux tou­jours pré­tendre que tu as du taf pour te cas­ser tran­quille dans ta piaule, pour un petit coup de de révi­sion fré­né­tique entre­cou­pée de pause mail-intox à tes potes. “Putain j’ai trop rien revu, c’est affreux, chuis trop à la ramasse.” Comme ça avec un peu de bol ils arrê­te­ront de bos­ser et te pique­ront pas ta place en GI par­mi les requins de ton genre. 

Joyeux Noël !

— Par Cimonieux

Les Dindes sont de sortie

Comme vous j’aime les fêtes de fin d’année, j’apprécie l’ambiance régnant dans les rues, j’affectionne rece­voir des cadeaux me ravis­sant (le reste t’en tires un bon prix sur eBay) et j’adore mon­trer que mon solide bagage scien­ti­fique me per­met de réa­li­ser un compte à rebours sans erreur. Pour autant, avant de vivre ces ins­tants si magiques, il faut bien négo­cier la préparation. 

Soi­rée traumatisante

Der­rière les appa­rences, ces fêtes ne sont pas évi­dentes. Sans le savoir, vous avez déjà pris la déci­sion qui va faire de votre fin d’année une réus­site ou un désastre. On est trop sou­vent inca­pable de réa­li­ser, sans se plan­ter, un choix entre deux soi­rées alors pour les fêtes de fin d’année, pen­sez. Famille, amis, soi­rée à thème, etc. Que choi­sir ? Je ne peux rien pour vous mais faîte gaffe cette simple déci­sion peut vous ame­ner à vivre un véri­table cau­che­mar. Quoi de plus dépri­mant que de se retrou­ver à un réveillon vous rap­pe­lant les 50 ans de l’INSA : une soi­rée aus­si longue qu’une année et au cours de laquelle il ne se passe rien … Dans ces moments, gar­dez la tête haute et pen­sez à plus mal­heu­reux. Exemple, le ministre de la défense passe son réveillon au Tchad entou­ré de cen­taines de sol­dats en mis­sion depuis des mois. A côté, le Car­go de Nuit de Bauer c’est un conte pour fillette.

Autre solu­tion pour réus­sir les fêtes de fin d’année, orga­ni­ser la soi­rée ? Je suis scep­tique. Mes­sieurs, les filles vous le diront, 3 Insa­liens sur 4 sont inca­pables de pré­pa­rer cor­rec­te­ment des pâtes, alors far­cir conve­na­ble­ment une dinde, songez !

Mais tout ceci n’est rien com­pa­ré au trau­ma­tisme vécu chaque année par un front s’opposant au pas­sage à la nou­velle année. Le FONACON, c’est leur nom, nous invite à les rejoindre pour lut­ter et res­ter en 2007. On y croit fort, plus ils seront nom­breux, moins on a de risques de pas­ser en 2008. Ne voyez pas là de la publi­ci­té pour ce grou­pus­cule qui, à vrai dire, me fait peur. Ima­gi­nez qu’avec leurs conne­ries on reste blo­qué en l’an 2007 et qu’on se le fasse en boucle : refaire la cam­pagne pré­si­den­tielle tout en connais­sant l’issue, se reta­per un été sous la pluie ou encore revivre le retour de Michel Pol­na­reff en France. Mer­ci du cadeau. Remar­quez, je vous ménage, j’aurais pu remettre le cou­vert, rap­pe­ler que 2007 c’est aus­si l’année fes­tive des 50 ans d’une école Lyon­naise. Tous en 2008 !

Manque d’idées ?

Pas­sons, cha­cun ses pro­blèmes, les nôtres nous suf­fisent ample­ment me direz-vous. Je vous le concède, en ce moment ce n’est pas ce qui manque. On pour­rait son­ger à la dette Fran­çaise, la baisse du pou­voir d’achat ou encore la crise du loge­ment mais, non, ce qui nous pré­oc­cupe tous c’est cette ques­tion exis­ten­tielle « Qu’est-ce que je peux offrir à Noël ? ».

Il fût une époque, facile, où un cen­drier en terre cuite et un col­lier de coquillettes suf­fi­saient à ravir la famille. Essayez de vous poin­ter avec ça aujourd’hui et c’est la puni­tion assu­rée. Mis à l’écart, vous ren­dez ser­vice à la socié­té, vous vous col­ti­nez la seconde dinde de la soi­rée, belle-mère. Bref ques­tion cadeau, aujourd’hui, on doit faire preuve d’imagination pour échap­per au sup­plice. Si elle vous fait défaut, pio­chez des idées chez le voi­sin. Une réfé­rence en matière d’idées cadeaux, c’est notre pré­sident. Ce type a un don pour conten­ter tous ses amis, voir pour s’en faire : un minis­tère par-ci, un FMI par-là et une com­mis­sion en veux-tu en voi­là. Cha­peau bas. A vrai dire, vous n’êtes pas dupes, mon exemple est ban­cal. Non pas que le pré­sident ait une talon­nette plus haute que l’autre mais avec le bor­del actuel, quel ami cen­sé a envie d’un ministère ? 

La réfé­rence incon­tes­tée des idées cadeaux reste le net. Vrai­ment, on trouve tout et n’importe quoi. Cer­tains conseils semblent aus­si fiables que les pré­dic­tions d’Elizabeth Tes­sier pour la nou­velle année. Ain­si pour grand-mère, après le grand clas­sique de la « fausse une de jour­nal », on dégote le « cadeau à la mode » : le réca­pi­tu­la­tif com­plet de son année de nais­sance. Oui, vous m’avez bien sui­vi, la fin de la guerre, le pre­mier film de Cha­plin, l’arrivée de l’électricité dans les foyers, tout ça. En cette période de fêtes, quelle classe que de rap­pe­ler à mamie qu’elle n’est plus toute jeune ! Au rythme où l’on va, d’ici quelques années on n’hésitera pas à lui offrir sa « fosse en une de journal ».

Une fois le choix de la bonne soi­rée effec­tué, les cadeaux trou­vés, les fêtes de fin d’année se pré­sentent alors sous les meilleurs aus­pices. Quoiqu’il en soit, on ne peut qu’apprécier la quin­zaine à venir quand on songe à ce qui nous attend après : contre­coup des fêtes, tem­pé­ra­tures tou­jours plus froides, plein régimes aux pompes funèbres … et DS. Déso­lé pour cette piqûre de rap­pel, à notre tour, on se sen­ti­ra gaillard comme une dinde à l’approche de Noël !

— Izno­good

Concours de nouvelles

Pour com­men­cer, on vous sou­haite une bonne année. L’autre infor­ma­tion du jour, c’est le lan­ce­ment du concours de nou­velles de l’an­née 2008. Cette année le thème est “Pas ce soir, j’ai mal à la tête”. Il faut comme d’ha­bi­tude pla­cer cette phrase dans votre nou­velle. Elle doit faire envi­ron une page (évi­tez les romans de 150 pages). Vous devez nous l’en­voyer avant le 9 février 2008 par mail à l’a­dresse sui­vante : alain.satiable@gmail.com. Le règle­ment n’est dépo­sé nulle part, mais si vous le vou­lez, vous pou­vez nous envoyer un mail. Les lots à gagner ne sont pas encore défi­nis, mais risquent de se résu­mer à nos féli­ci­ta­tions sincères.

La TTI fait son show

Petite infor­ma­tion de der­nière minute, qui aurait dû paraitre dans le numé­ro 117 de décembre. La TTI orga­nise ce soir son troi­sième match d’im­pro­vi­sa­tion théâ­trale, à 20h30, à la Rotonde, pour la modique somme de 2€50, comme à l’ac­cou­tu­mée. L’a­van­tage ? Cette fois-ci vous sau­rez quoi faire en sor­tant (ravi) du match : vous serez tout proche de la Boom K‑fêt !! — La TTI

Mercredi Noir

Nous sommes Mer­cre­di, juste avant les vacances… et rien ne vous atten­dait devant vos res­tos pré­fé­rés. Et pour cause : L’In­sa­tiable n’a pas été dis­tri­bué ! Il ne sera pas non plus entre vos mains avant votre départ en train. Toute l’é­quipe se joint à moi pour s’ex­cu­ser de ce retard dû à des pro­blèmes d’im­pres­sion. Ren­dez-vous à la ren­trée. — Alain Satiable