Pour son prochain numéro, L’Insatiable s’interesse à la sexualité des Insaliens actuels et ancien. Pour les anciens, on a déjà les résutats de l’année 88 ( [Insatiable N° 69 — Dossier sur le sexe] ) Maintenant, ce qu’il nous manque, se sont vos réponses. Répondez vite à notre sondage.
Poème
Version en espagnol
Tus labios
Cuéntame la música
que se derrama con el oleaje del silencio.
Tus manos, tu sonrisa que rescata mi nostalgia
de los confines de la soledad.
Las llamas del eclipse
cantan con un beso en tu mirada.
Tus latidos cantan con el mar de arte,
pero la silueta de los vientos
respira un preludio en la distancia.
El camino de tus labios
despierta las caricias del poeta.
Y cantas en mis ojos
con el universo de tus letras.
Amanece y anochece,
hay color en nuestros versos,
y una pieza de la nieve
imprime la poesía de tus alas.
Omar Ariosto NIÑO PRIETO, 4IF.
Version en francais
Tes lèvres
Raconte-moi la musique
qui se verse avec la houle du silence.
Tes mains, ton sourire qui sauve ma nostalgie
des confins de la solitude.
Les flammes de l’éclipse
chantent avec un baiser dans tes yeux.
Tes battements chantent avec la mer de l’art,
mais la silhouette du vent
respire un prélude en la distance.
Le chemin de tes lèvres
réveille les caresses du poète.
Et tu chantes dans mon regard
avec l’univers de ton prénom.
Lever et coucher du soleil,
y existe la couleur dans notre vers,
et une pièce de neige
imprime la poésie de tes ailes.
Omar Ariosto NIÑO PRIETO, 4IF. Pays d’origine: Mexique
Articles non publiés numéro 117
L’édito
L’actualité nous aide ! Il se passe des choses à côté de chez nous, et L’Insatiable revient sur une période forte en émotion.
La Fête des Lumières, drôlement chouette, a bien eu lieu et si tu l’as raté c’est pas de pot, on t’avait dit pourtant qu’il fallait sortir de ta thurne mon biquet. Ça clinquait, ça clignait, ça luminait d’enfer, trop bien pour réchauffer les coeurs, comme dirait Diam’s. On t’en parle dans ce numéro spécial mais c’est déjà dit dans l’avant propos. Mais fi du passé, parlons du futur, de ton futur, toi jeune beau gosse, belle rebelle (faire vendre le numéro, ça c’est fait aussi). C’est bientôt Noël et quoiqu’on puisse en dire en tant que djeun’ désabusé et forcément cynique, ça on kiffe ! Jamais tu ne l’avoueras à tes potes blasés de peur de passer pour un branque au coeur tendre, mais pareil, tu fonds. Une odeur de clémentine fraîche qui flotte doucement dans l’intérieur douillet de la maison familiale après 4h de train bondé. Une flambée dans la cheminée, un sapin guirlandé farci de godasses qui perd ses aiguilles dans un coin. Le chat Pépère qui ronronne tout seul sur le poêle comme une feignasse. Tout est calme, reposé, rien ne pourrait briser l’intensité dramatique d’un tel moment…
Rien ? Et là Bling ! Une seule pensée balaie d’un coup toute la zenitude potentielle d’un tel moment. Les DS, sous les draps, c’est dans un mois entre les cuisses. Mais même assaisonnés de la sorte, tu as du mal à trouver ça excitant, flippant tout au plus. Bon, ok, heureusement la presse d’aujourd’hui est là pour t’accompagner dans ce sale moment. Tous les magazines in de l’hiver peuvent te donner la solution pour surpasser ce “passage obligatoire de ta life” tout en péservant tes lèvres des attaques sournoises du froid grâce au spécial traitement cocooning de Noël. L’Insatiable a dégotté pour toi les meilleurs conseils des pros. Déjà profite à fond des repas plantureux cuisinés par ta maman /ta mamie /ta soeur /t’as qu’à le faire toi même sale con ! (rayer la mention inutile). Et puis passe un super moment authentique avec ton frère gothique, ta soeur roots et tes grands-parents au courant des nouvelles tendances (Et avec Gérard, vous vous pacsez quand ma chérie ?) Surfe avec calme et détente sur le chausse-trappe des cadeaux parce que t’as trop géré en envoyant à tes vieux la cosmo-liste de christmas avec un mois d’avance ! Pas folle la guêpe, comme ça t’es sûre de bien recevoir le dernier bordel inutile qui fera de toi un(e) étudiant(e) à la pointe de la mode ! Et hop ! Quand tout ce joyeux monde commence à s’engueuler au fromage après la 4ème bouteille de Bordeaux, tu peux toujours prétendre que tu as du taf pour te casser tranquille dans ta piaule, pour un petit coup de de révision frénétique entrecoupée de pause mail-intox à tes potes. “Putain j’ai trop rien revu, c’est affreux, chuis trop à la ramasse.” Comme ça avec un peu de bol ils arrêteront de bosser et te piqueront pas ta place en GI parmi les requins de ton genre.
Joyeux Noël !
— Par Cimonieux
Les Dindes sont de sortie
Comme vous j’aime les fêtes de fin d’année, j’apprécie l’ambiance régnant dans les rues, j’affectionne recevoir des cadeaux me ravissant (le reste t’en tires un bon prix sur eBay) et j’adore montrer que mon solide bagage scientifique me permet de réaliser un compte à rebours sans erreur. Pour autant, avant de vivre ces instants si magiques, il faut bien négocier la préparation.
Soirée traumatisante
Derrière les apparences, ces fêtes ne sont pas évidentes. Sans le savoir, vous avez déjà pris la décision qui va faire de votre fin d’année une réussite ou un désastre. On est trop souvent incapable de réaliser, sans se planter, un choix entre deux soirées alors pour les fêtes de fin d’année, pensez. Famille, amis, soirée à thème, etc. Que choisir ? Je ne peux rien pour vous mais faîte gaffe cette simple décision peut vous amener à vivre un véritable cauchemar. Quoi de plus déprimant que de se retrouver à un réveillon vous rappelant les 50 ans de l’INSA : une soirée aussi longue qu’une année et au cours de laquelle il ne se passe rien … Dans ces moments, gardez la tête haute et pensez à plus malheureux. Exemple, le ministre de la défense passe son réveillon au Tchad entouré de centaines de soldats en mission depuis des mois. A côté, le Cargo de Nuit de Bauer c’est un conte pour fillette.
Autre solution pour réussir les fêtes de fin d’année, organiser la soirée ? Je suis sceptique. Messieurs, les filles vous le diront, 3 Insaliens sur 4 sont incapables de préparer correctement des pâtes, alors farcir convenablement une dinde, songez !
Mais tout ceci n’est rien comparé au traumatisme vécu chaque année par un front s’opposant au passage à la nouvelle année. Le FONACON, c’est leur nom, nous invite à les rejoindre pour lutter et rester en 2007. On y croit fort, plus ils seront nombreux, moins on a de risques de passer en 2008. Ne voyez pas là de la publicité pour ce groupuscule qui, à vrai dire, me fait peur. Imaginez qu’avec leurs conneries on reste bloqué en l’an 2007 et qu’on se le fasse en boucle : refaire la campagne présidentielle tout en connaissant l’issue, se retaper un été sous la pluie ou encore revivre le retour de Michel Polnareff en France. Merci du cadeau. Remarquez, je vous ménage, j’aurais pu remettre le couvert, rappeler que 2007 c’est aussi l’année festive des 50 ans d’une école Lyonnaise. Tous en 2008 !
Manque d’idées ?
Passons, chacun ses problèmes, les nôtres nous suffisent amplement me direz-vous. Je vous le concède, en ce moment ce n’est pas ce qui manque. On pourrait songer à la dette Française, la baisse du pouvoir d’achat ou encore la crise du logement mais, non, ce qui nous préoccupe tous c’est cette question existentielle « Qu’est-ce que je peux offrir à Noël ? ».
Il fût une époque, facile, où un cendrier en terre cuite et un collier de coquillettes suffisaient à ravir la famille. Essayez de vous pointer avec ça aujourd’hui et c’est la punition assurée. Mis à l’écart, vous rendez service à la société, vous vous coltinez la seconde dinde de la soirée, belle-mère. Bref question cadeau, aujourd’hui, on doit faire preuve d’imagination pour échapper au supplice. Si elle vous fait défaut, piochez des idées chez le voisin. Une référence en matière d’idées cadeaux, c’est notre président. Ce type a un don pour contenter tous ses amis, voir pour s’en faire : un ministère par-ci, un FMI par-là et une commission en veux-tu en voilà. Chapeau bas. A vrai dire, vous n’êtes pas dupes, mon exemple est bancal. Non pas que le président ait une talonnette plus haute que l’autre mais avec le bordel actuel, quel ami censé a envie d’un ministère ?
La référence incontestée des idées cadeaux reste le net. Vraiment, on trouve tout et n’importe quoi. Certains conseils semblent aussi fiables que les prédictions d’Elizabeth Tessier pour la nouvelle année. Ainsi pour grand-mère, après le grand classique de la « fausse une de journal », on dégote le « cadeau à la mode » : le récapitulatif complet de son année de naissance. Oui, vous m’avez bien suivi, la fin de la guerre, le premier film de Chaplin, l’arrivée de l’électricité dans les foyers, tout ça. En cette période de fêtes, quelle classe que de rappeler à mamie qu’elle n’est plus toute jeune ! Au rythme où l’on va, d’ici quelques années on n’hésitera pas à lui offrir sa « fosse en une de journal ».
Une fois le choix de la bonne soirée effectué, les cadeaux trouvés, les fêtes de fin d’année se présentent alors sous les meilleurs auspices. Quoiqu’il en soit, on ne peut qu’apprécier la quinzaine à venir quand on songe à ce qui nous attend après : contrecoup des fêtes, températures toujours plus froides, plein régimes aux pompes funèbres … et DS. Désolé pour cette piqûre de rappel, à notre tour, on se sentira gaillard comme une dinde à l’approche de Noël !
— Iznogood
Concours de nouvelles
Pour commencer, on vous souhaite une bonne année. L’autre information du jour, c’est le lancement du concours de nouvelles de l’année 2008. Cette année le thème est “Pas ce soir, j’ai mal à la tête”. Il faut comme d’habitude placer cette phrase dans votre nouvelle. Elle doit faire environ une page (évitez les romans de 150 pages). Vous devez nous l’envoyer avant le 9 février 2008 par mail à l’adresse suivante : alain.satiable@gmail.com. Le règlement n’est déposé nulle part, mais si vous le voulez, vous pouvez nous envoyer un mail. Les lots à gagner ne sont pas encore définis, mais risquent de se résumer à nos félicitations sincères.
La TTI fait son show
Petite information de dernière minute, qui aurait dû paraitre dans le numéro 117 de décembre. La TTI organise ce soir son troisième match d’improvisation théâtrale, à 20h30, à la Rotonde, pour la modique somme de 2€50, comme à l’accoutumée. L’avantage ? Cette fois-ci vous saurez quoi faire en sortant (ravi) du match : vous serez tout proche de la Boom K‑fêt !! — La TTI
Mercredi Noir
Nous sommes Mercredi, juste avant les vacances… et rien ne vous attendait devant vos restos préférés. Et pour cause : L’Insatiable n’a pas été distribué ! Il ne sera pas non plus entre vos mains avant votre départ en train. Toute l’équipe se joint à moi pour s’excuser de ce retard dû à des problèmes d’impression. Rendez-vous à la rentrée. — Alain Satiable