Actus du journal/CN 2011

XIeme Concours de nouvelles

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“Non! Lui répon­dit-elle”, “Je crois qu’on fait fausse route”, “Ooops, je vou­lais pas­ser entre les deux”, “Elle va for­cé­ment moins…”, “Je viens pour l’an­nonce”, “T’in­quiète pas, c’est fait pour”, “On t’ex­pli­que­ra plus tard”, “J’ai ache­té des cho­cos BN à la fraise, des fois que…”, “Pas ce soir, j’ai mal à la tête”, “C’est quand tu veux ma grande”, “T’in­quiète bébé, y’au­ra John­ny”… “Cette année, c’est déci­dé, je me présente”

Depuis 2000, l’In­sa­tiable lance chaque année un concours de nou­velles ouvert à tous, en posant comme seule contrainte aux par­ti­ci­pants l’in­ser­tion d’une phrase ou d’un mor­ceau de phrase. Pour cette édi­tion, la rédac­tion, après de nom­breuses heures de déli­bé­ra­tion, a choi­si “Cette année, c’est déci­dé, je me présente”.

Vous avez jus­qu’au Jeu­di 17 février pour nous concoc­ter des drames, des his­toires abra­ca­da­bran­tesques, des épo­pées et autres enquêtes poli­cières, mais n’ou­bliez pas… 1 page dac­ty­lo­gra­phiée, maxi­mum (A4, Times new roman, 12) sinon nous n’au­rons pas de place pour vous publier. Nous pré­sen­te­rons dans les pages du jour­nal les huit meilleures pro­duc­tions et la rédac­tion éli­ra la plus réus­sie. Les pri­més se ver­ront convier à un buf­fet à la mode Insa­tiable et le vain­queur aura droit à un prix à la hau­teur de nos finances… mais de toutes façons, seule la gloire importe, n’est-ce pas ?

Quant à ceux que la prose ne tente pas, vous pou­vez aus­si répondre par une BD en 4 cases, ou un sonnet !

Chronique

Mes Vacances à Rome

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Voi­ci la tra­duc­tion de l’ar­ticle en Anglais paru dans L’In­sa­tiable 130.

Si vous cher­chez votre pro­chaine des­ti­na­tion de vacances, ne cher­chez plus : ce sera Rome. La ville éter­nelle doit être la pre­mière sur votre liste.

D’un point de vue pho­to­gra­phique, il n’y a pas mieux, et l’hos­pi­ta­li­té y est renom­mée. Dès que vous posez les pieds dans cet endroit para­di­siaque, vous êtes immé­dia­te­ment trans­por­tés dans le temps et l’es­pace. Je vous conseille vive­ment d’y res­ter au moins une semaine pour vivre la Dolce Vita au maxi­mum, et appré­cier chaque ins­tant pas­sé à Rome sans vous hâter.

Mais com­ment pré­fé­rer un endroit à un autre dans cette ancienne capi­tale du monde ? Com­ment choi­sir une acti­vi­té plu­tôt qu’une autre sans être injuste ? Rome est débor­dante d’en­droits mer­veilleux, ren­fer­mant cha­cun une saveur unique. A chaque coin de rue, l’His­toire vous attend dans toute sa gloire au milieu des ruines immortelles.

Mais lequel est le plus élo­quent ? Est-ce le silence du Forum Romain qui mur­mure les his­toires du pas­sé ? Ou est-ce la gran­deur du Coli­sée, où les gla­dia­teurs jouaient le spec­tacle de leur vie, se bat­tant pour sur­vivre dans l’a­rène ? Rien n’est com­pa­rable à une pro­me­nade à vous cou­per le souffle le long du Tibre, par une belle après midi enso­leillée. ( pour le meilleur, évi­dem­ment. ) Flâ­ner dans les anciens quar­tiers menant au Pan­théon, en écou­tant la mélo­die des fon­taines est aus­si poé­tique qu’une carte pos­tale. A la tom­bée de la nuit, vous asseoir aux pieds de la Tini­tà dei Mon­ti, en regar­dant la foule mon­ter et des­cendre les esca­liers de la place d’Es­pagne, est sans doute LA récompense.

Avec d’in­nom­brables chefs-d’oeuvres, Rome est cer­tai­ne­ment la ville rêvée. Piaz­za Navo­na offre un exemple du style baroque au somum de son raf­fi­ne­ment avec ses trois fon­taines magni­fi­que­ment sculp­tées. Le vati­can, n’é­tant pas plus loin que quelques arrêts en métro, n’hé­si­tez pas à visi­ter le plus petit état du monde, où la spi­ri­tua­li­té se croise avec l’art, la guerre et la vie.

Cette épo­pée vous lais­se­ra bouche-bée et quand le départ arri­ve­ra, vous aurez l’im­pres­sion que votre séjour sera tou­jours trop court. Alors pour être sûr de reve­nir, n’ou­bliez pas de jeter une pièce dans la Fon­taine du Tre­vi. La légende vous garan­tit un retour pour une nou­velle aventure.

Nada.