Qui a peur du perroquet stochastique ?

Pla­giaat ! Pla­giaat !” clame haut et fort le per­ro­quet sto­chas­tique. “Pan” fait le pis­to­let du capi­taine cyborg.

Bon­jour à tous, nous sommes déjà en 2023, les voi­tures ne volent pas encore, mais le Ter­mi­na­tor n’a pas trop vieilli et les oiseaux parlent tou­jours ! Si vous ne vivez pas jour et nuit dans un labo­ra­toire de micro­chi­mie spé­cia­li­sé en phy­to tex­tiles de caté­go­rie 3 sur l’échelle du gam­ma de Cho­les­ky, alors vous aurez com­pris que je suis en train de vous bara­ti­ner à l’instar d’un cer­tain ChatGPT.

 

Mais ne vous faites pas avoir par mes paroles : la réa­li­té ne tient plus: texte, image, voix, rien de ce qui fait vos exa­mens du FIMI n’est plus authen­tique. Votre seule rai­son d’être anéan­tie, volée. Vos atomes s’évaporent peu à peu et vous voyez poin­ter à l’horizon la fin de la pen­sée, la fin de la rai­son, la fin du temps !

Allez hop hop, on se réveille, l’information fuse dans les câbles sous-marins, les ten­seurs se décom­posent dans les tran­sis­tors, le pro­grès accé­lère de toute part, nous sommes à l’aube d’une révo­lu­tion indus­trielle ! N’est-ce pas merveilleux ?

 Qui part ? Qui reste ?

Allez, réveillez-vous je vous dis! ll est temps de jouer à un petiiit jeu : Qui, qui qui, qui qui qui, qui va perdre son bou­lot, ho ho ? Qui qui ? C’est bibi et oui ! Bibi qui ? Bibi intel­lo je sais un peu de tout et j’écris comme mon­sieur tout le monde sur un peu rien. Et oui Billy, toi c’est fini, allez par des­sus-bord ! “Couuu­lé ! Couu­lé !” s’exclame le per­ro­quet. Et oui, c’est bien méri­té Billy, fal­lait pas être en plein milieu de la gaus­sienne je t’avais bien dit. La moyenne c’est bien pour diver­tir le plus grand nombre, pis­ser des articles en veux-tu en voi­là. Mais hélas en ce moment il n’y a plus ni science ni conscience, il n’y a que pré­dic­tion toke­ni­sée. Alors si ton humble pro­fes­sion peut mini­mi­ser l’erreur d’un réseau de convo­lu­tion: déso pas déso, Billy ça part à l’eau !

Alors, qui est le sui­vant, vent vent ? C’est Ber­trand ! Ber­trand qui ? Ber­trand je recode pour la cen­tième fois une page web en Javas­cript, avec sa petite sauce béar­naise et son back-end en Python, comme on voit par­tout déjà. Eh oui Ber­trand, dit adieu au salaire géné­reux de nin­ja pro­gram­meur. Le monde moderne n’est pas clé­ment, et y’a plus de place pour le redon­dant. Main­te­nant si c’est déjà écrit ou codé, alors c’est déjà auto­ma­ti­sé. Allez Ber­trand, dans le canot et puis hop lé!

Autant vous dire, mes­de­moi­selles, mes­sieurs, qu’il va fal­loir apprendre à nager, se mou­voir habi­le­ment dans le fluide des idées pour visua­li­ser dans votre caboche de chim­pan­zé l’espace séman­tique à plu­sieurs mil­liard de dimen­sions dont nos amis GPT sont dotés, et nous aus­si il semblerait.

Le monde moderne n’est pas clé­ment et y a plus de place pour le redondant

Car encore aujourd’hui, on ne peut pas vrai­ment dire qu’ils nous sur­passent, pour l’instant nous sommes les maîtres et eux les objets. Pan le LLa­Ma, pan le per­ro­quet. Roger Pen­rose avait donc rai­son ! Le cer­veau humain est un ordi­na­teur quan­tique, pas une machine de Turing à deux sous. Enfin.. c’est un phy­si­cien qui l’a dit, c’est donc vrai­sem­bla­ble­ment fon­dé non ? Soit…

Alors que dire de l’avenir de ces IA mon capitaine ?

Lais­sez-moi vous par­ler de Yann le Cun, créa­teur d’un sport d’hiver main­te­nant en vogue, j’ai nom­mé la rétro-pro­pa­ga­tion, et sa redou­table Des­cente de Gra­dient, piste de ski fameuse s’il en est. Bref excu­sez-moi je m’étale comme ChatGPT, ou comme un prof en amphi, enfin c’est un peu la même chose non ? Oui donc Yann le Cun inven­teur de cet algo­rithme, un peu de maths, beau­coup de magie, soit, tout ce qu’il y a de plus ano­din, par­mi les milles briques élé­men­taires des réseaux de neurones.

Mais Yann le Cun, tout de même, merde, chers lec­teurs ! (hop là, c’est pas un chat­bot qui l’aurait lâché celui-là) Car il est avant tout per­çu comme le mes­sie fran­çais de l’IA, reste plu­tôt confiant. Bien niché avec Dun­ning et Kru­ger quelque part sur le Pla­teau de la sagesse, qu’on appelle plus com­mu­né­ment New York City, loin des tra­cas d’un nou­veau pro­lé­ta­riat de l’intellect, assu­ré­ment rem­pla­çable dès aujourd’hui, pré­fère ne pas com­pa­rer trop tôt au Ter­mi­na­tor de Schwar­ze­neg­ger les Large Lan­guage Models dont la famille GPT, frères, sœurs et cou­sins font tous par­tie. En effet, l’argument étant que Sha­kes­peare ne savait pas tirer au lance-roquette, et donc GPT non plus, et que hommes et machines seront tenus aux lois des nations, qui dictent s’ils mangent ou crêve, res­pec­ti­ve­ment s’ils sont allu­més, ou éteints.

Mais cer­tains infor­ma­ti­ciens-phi­lo­sophes sont légè­re­ment plus stres­sés, au point d’être deve­nus l’épicentre de quelques trem­ble­ments média­tiques. Tel que le contro­ver­sé Elie­zer Yud­kows­ky, qui aime­rait qu’on cesse de nour­rir le futur GPT5 aux hor­mones de crois­sances hyper­bo­liques avant d’être sûrs qu’il ne devienne pas un alle­mand mous­ta­chu à la tête d’une armée de pan­zers huma­noïdes made in Bos­ton Dyna­mics. Il pro­pose pour ce faire de signer des accords per­met­tant de bom­bar­der par mis­sile gui­dé (par l’IA) tout data­cen­ter illé­ga­le­ment en train de faire croître la Bête. Notons cepen­dant qu’Eliezer est la coque­luche d’une com­mu­nau­té ultra liber­ta­rienne sur inter­net nom­mée Less Wrong, prô­nant l’in­gé­nie­rie géné­tique, afin, entre autres, de faire conver­ger la future huma­ni­té vers une espèce supra-intel­li­gente. Une manière de faire de la Des­cente de Gra­dient sur la conne­rie humaine, pour­quoi pas mais c’est un poil trop mous­ta­chu à mon goût.

À ces envies vis­cé­rales d’explosion de sili­cone, cer­tains répondent que les chi­nois, c’est ‑à-dire les méchants, ne se lais­se­ront pas faire même si les Etats-Unis, donc les gen­tils, sau­ront par­fai­te­ment régu­ler à temps. Mais d’autres répondent que si la Chine a mis en pri­son le seul scien­ti­fique ayant réus­si à clo­ner un embryon humain, dans une forme d’i­déo­lo­gie eugé­niste à la Less Wrong, elle n’hésitera pas à régu­ler les IA à des fins de pro­pa­gande et de main­tien de l’ordre public. Contrai­re­ment aux US, Far-West intre­pide, en roue libre depuis le géno­cide la relo­ca­li­sa­tion des indiens et l’invasion la paci­fi­ca­tion de l’Afghanistan, avec l’intégrité des peuples et la régu­la­tion des pro­grès humains comme der­nière prio­ri­té après la paix dans le monde.

D’autres, un peu moins infor­ma­ti­ciens, et un peu plus phi­lo­sophes, tels qu’Eric Sadin en France ou Noam Chom­sky aux US, dénoncent un pro­grès anti-démo­cra­tique, car s’imposant à tous de par son uti­li­té immé­diate, mais ayant déjà des consé­quences irré­ver­sibles sur la valo­ri­sa­tion moné­taire de la créa­ti­vi­té humaine et pos­si­ble­ment d’autres aspects tels que la pro­prié­té intel­lec­tuelle ou la liber­té de pen­ser, le tout rap­por­tant selon eux trop d’argent aux patrons et aux états pour ce qu’ils apportent de récon­fort au peuple.

 Rai­son-gar­dons

Fina­le­ment, mon avis, puisque tout le monde s’en tape, mais je vais quand même me dépê­cher de l’écrire avant que mon fri­go connec­té ne vienne me mitrailler dans le dos :  je crois qu’il faut res­ter calme et concen­tré, bien régu­ler tout ce bazar de bits et de sili­cones sans nom. Mais il ne semble pas que l’IA explose expo­nen­tiel­le­ment, la chose peut avoir été un peu sur­ven­due. En atten­dant, pro­fi­tez plu­tôt chers étu­diants ingé­nieurs de ces nou­veaux outils pour explo­rer l’u­ni­vers des idées et du savoir à toute ber­zingue. Peut être qu’alors vous serez à la hau­teur des défis que le pro­grès de l’IA repré­sen­te­ra pour nous dans un futur plus que proche.

Ani­cet

Élus étudiants : au service du dialogue

La voi­là, la goutte d’eau qui fait débor­der le vase, la boule de neige qui déclenche l’a­va­lanche, la bêtise de trop. Nous sommes le 18 avril, à quelques minutes de l’ou­ver­ture de la cam­pagne de réser­va­tion des rési­dences. C’est alors que la direc­tion des rési­dences (DDR) décide de repor­ter l’ou­ver­ture de la cam­pagne de … 3 petits jours. Idio­tie ou erreur, cela n’empêche pas la DDR de se cacher der­rière une “demande des élus du Conseil de Vie de Cam­pus” pour jus­ti­fier cet acte. Ces der­niers, béné­voles comme nous tous, avaient en effet réa­li­sé une demande de report, afin que la cam­pagne se rap­proche de celle du CROUS, et donc dans l’in­té­rêt des étu­diants, 2 semaines avant l’annonce de der­nière minute de la DDR. 

Un énième coup bas qui nous pousse à par­ta­ger nos com­bats, réa­li­sés en cou­lisse, et de faire un tour d’ho­ri­zon des dif­fi­cul­tés que nous ren­con­trons. Nous n’allons pas plus détailler ici les péri­pé­ties qui ont abou­ti à cette vaste blague. Mais ne vous inquié­tez pas ! On a plein d’histoires à vous racon­ter à la suite de nos dia­logues avec la direction.

Le CVC et la valse des présidents

On com­mence en force par le CVC. Le Conseil de Vie de Cam­pus n’est peut-être pas un conseil sta­tu­taire mais c’est lui qui met en lien les rési­dences, la direc­tion de vie des élèves et les res­tau­rants INSA avec les étu­diants. Ça fait beau­coup d’interlocuteurs pour par­ler de beau­coup de sujets qui concernent beau­coup de per­sonnes, étu­diants mais aus­si per­son­nels. Vu l’ampleur de la tâche on peut com­prendre que cer­tains rendent les armes ! A cela il faut ajou­ter les accords négo­ciés mais rare­ment appli­qués, comme pour ceux des post-par­tiels du S1 : suite à nos pro­po­si­tions de pré­pa­ra­tion com­mune, la direc­tion avait deman­dé l’avis des élus sur le mail des post-par­tiels, pour fina­le­ment ne pas tenir compte des remarques impor­tantes et en chan­geant le conte­nu (notam­ment pour la res­tric­tion du nombre de per­sonnes par mètre car­ré dans les résidences).

En moins d’un semestre ce sont ain­si 2 pré­si­dents du CVC qui ont démissionné.

Le renou­vel­le­ment de la direc­tion des res­tau­rants vient encore com­pli­quer la com­mu­ni­ca­tion. On peut tou­te­fois noter la mise en place des consignes au Pré­vert sous l’impulsion d’Objectif 21 (nou­vel­le­ment regrou­pé au sein d’AL­TE²S) et du CVC avec les res­tau­rants INSA.

Le CVA et l’administration 

C’est bien connu : la vie asso­cia­tive de l’INSA est colos­sale. Mais savez-vous qui coor­donne tout cela auprès de l’administration ? Le CVA (Conseil de la Vie Asso­cia­tive) s’occupe notam­ment de répar­tir les sub­ven­tions aux asso­cia­tions insa­liennes à par­tir de l’argent que lui donne l’INSA. A ce titre, l’INSA accorde d’énormes moyens aux asso­cia­tions : elle sub­ven­tionne les asso­cia­tions de filière et de dépar­te­ment mais sou­tient éga­le­ment toute asso­cia­tion insa­lienne bien au-delà du mini­mum légal, que ce soit en terme finan­cier ou logis­tique avec les locaux gra­tuits. En contre­par­tie, les asso­cia­tions doivent se plier à un cer­tain nombre de règles et suivre des démarches admi­nis­tra­tives sup­plé­men­taires (dos­sier de sécu­ri­té et auto­ri­sa­tion de la DVE viennent ain­si s’ajouter au contrat d’assurance) avec le sou­tien du CVA. Aide non négli­geable lorsqu’on pense aux 115 asso­cia­tions actives et aux dos­siers de plus en plus longs à rem­plir pour chaque évè­ne­ment (on arrive aujourd’hui à des demandes d’autorisation de 7 pages). Le nombre d’acteurs impli­qués ain­si qu’un cer­tain manque de clar­té rendent les délais extrê­me­ment longs avec plu­sieurs relances, des docu­ments qui n’arrivent pas à des­ti­na­tion… cer­tains ont dû attendre un mois pour une signature !

Le CVA doit éga­le­ment com­po­ser avec les déci­sions uni­la­té­rales des direc­tions de l’INSA telles que l’obligation de décla­rer toute sor­tie orga­ni­sée par une asso­cia­tion ou la récente ten­ta­tive de la DVE pour ajou­ter de nou­veaux docu­ments à la charte VA sans consul­ta­tion ni vali­da­tion par des repré­sen­tants étu­diants avant le vote en conseil d’administration (le périple de ce docu­ment étant toute une his­toire en lui-même on y revien­dra), allant à l’encontre du tra­vail de fond pro­po­sé par le CVA, amen­dé et vali­dé par les res­pon­sables des asso­cia­tions et les élus-étu­diants du CA, suite aux remarques du CE.

Cer­taines asso­cia­tions par­ti­cipent pour­tant au bon fonc­tion­ne­ment de l’Institut. On a par exemple le BdE qui orga­nise la chaîne d’inté pour l’administration, la DVE qui uti­lise des outils déve­lop­pés par le SIA, le CVA qui orga­nise les for­ma­tions alcool, etc…

Le CE et les fausses questions

De toute façon ça sera voté en ÇA

Le conseil des études est un conseil sta­tu­taire consul­ta­tif, autre­ment dit : le direc­teur fait une pré­sen­ta­tion, les membres en dis­cutent et peuvent don­ner un avis, puis on passe au point suivant !

On y parle de l’évolution de la for­ma­tion mais éga­le­ment du han­di­cap, de l’égalité des genres, des bourses, etc… Tous des sujets d’importance et nos voix repré­sentent une part impor­tante du conseil (12/32 membres). Les élus peuvent direc­te­ment poser leurs ques­tions aux experts du sujet pour avoir un avis éclai­ré (quand on a une réponse). Le conseil se réunit envi­ron tous les mois et pose les fon­da­tions pour le tra­vail du conseil d’administration en ras­sem­blant des points de vue et argu­ments divers. Il peut éga­le­ment se sai­sir de cer­tains sujets pour en faire la promotion.

L’utilité de ce conseil est pour­tant remise en cause lorsque le direc­teur main­tient sa pro­po­si­tion mal­gré un avis défa­vo­rable. Pour le calen­drier uni­ver­si­taire 2023–2024, il a fal­lu attendre qu’un autre conseil (le Conseil Social et Eco­no­mique) s’y oppose par deux fois à la suite d’un véri­table tra­vail de com­mu­ni­ca­tion de la part des élus pour que la direc­tion aban­donne le projet.

Cepen­dant la situa­tion arrive par­fois à la limite du ridi­cule, comme lorsque le direc­teur demande au conseil de vali­der une mesure déjà mise en place pour des rai­sons de dead­line : l’an pro­chain ouvri­ra une classe spé­ciale, INS’Avenir, pour per­mettre la mise à niveau des bacs tech­no et ceux n’ayant sélec­tion­né qu’une seule majeure scien­ti­fique. Les finan­ce­ments sont arri­vés tar­di­ve­ment et Par­cour­sup allait bien­tôt ouvrir. Il a donc fal­lu créer la filière avant de deman­der l’avis du CE.

Le ÇA et la quête de l’info perdue

Faut deman­der l’avis du CE

Le conseil d’administration ! C’est là que sont votées toutes les déci­sions bud­gé­taires ain­si que la poli­tique de l’INSA. Toutes les déci­sions impac­tant l’ensemble de l’INSA y sont dis­cu­tées puis votées.

Enfin, celles qui sont ins­crites à l’ordre du jour, ce qui peut s’avérer un véri­table par­cours du com­bat­tant ! Ce fut le cas pour la charte VA : le docu­ment fixant les règles pour les asso­cia­tions de l’INSA. Après avoir reçu l’avis posi­tif du conseil des études, sous réserve de quelques modi­fi­ca­tions, le CVA a, pour de justes rai­sons, choi­si de ne pas toutes les rete­nir. Le CE étant uni­que­ment consul­ta­tif, la charte ain­si modi­fiée n’a­vait pas à repas­ser devant ce conseil, et les élus étu­diants au CA ont alors deman­dé que la charte soit pro­po­sée au CA. Cepen­dant, la direc­tion, sans expo­ser de rai­sons ni même pré­ve­nir les élus, a sim­ple­ment refu­sé d’a­jou­ter la charte à l’ordre du jour, allant à l’en­contre des droits des admi­nis­tra­teurs. Les élus ont alors dû batailler pour que le vote de la charte soit mis à l’ordre du jour du CA sui­vant, deux mois après. En atten­dant, la DVE crée sa propre ver­sion en rajou­tant des annexes sans en par­ler au CVA… et ce sans l’aval d’un quel­conque repré­sen­tant des étu­diants ! Le docu­ment ain­si modi­fié a ensuite été pro­mul­gué par le CA.

Au vu de l’importance des sujets abor­dés, il est cru­cial d’être cor­rec­te­ment infor­mé. Pour cela le per­son­nel de l’INSA uti­lise une pla­te­forme spé­ci­fique : GoFast. Il s’agit d’un outil très puis­sant per­met­tant en théo­rie de don­ner un accès à l’information adap­té aux besoins de cha­cun. Dans la pra­tique, les élus n’ont pas accès à la majo­ri­té des docu­ments utiles. Il leur revient alors la tâche de cher­cher par eux-mêmes les infor­ma­tions sans sou­tien de la direc­tion. La direc­tion a même refu­sé de divul­guer les coûts détaillés des rési­dences et de la res­tau­ra­tion aux élus alors que ceux-ci ont un droit de vote sur les tarifs.

Cer­tains docu­ments comme les comptes-ren­dus du conseil d’administration doivent même être publiés sur l’intranet d’après le règle­ment (pour être acces­sibles par l’ensemble des admi­nis­trés, soit tous les étu­diants et per­son­nels). Ok, tech­ni­que­ment ils sont sur l’intranet… via un lien GoFast auquel 99% des étu­diants n’ont pas accès !

Le mot de la fin

Après ce tour d’horizon des dif­fé­rentes ins­tances où nous défen­dons jour après jour les inté­rêts de la majo­ri­té (tout en pre­nant en compte les avis diver­gents), il est donc temps de faire un état des lieux.

Un constat simple : le dia­logue avec la direc­tion et les divers ser­vices est de plus en plus ardu, avec des accords ren­dus nuls et non ave­nus, le détour­ne­ment de nos pro­pos, etc. Nous n’allons pas pré­tendre que tous les pro­blèmes viennent de l’administration : nos avis en conseils sont for­cé­ment sub­jec­tifs et nous ne sommes pas dis­po­nibles pour chaque réunion, ni au fait de chaque sujet. Cepen­dant, il ne faut pas non plus oublier que nous sommes des étu­diants jouant le rôle d’intermédiaires avec l’administration. Nous sommes tous béné­voles et ne reti­rons rien de notre inves­tis­se­ment, excep­té une cer­taine expé­rience en négo­cia­tion et en pipeau. Ce qui nous motive, c’est en pre­mier lieu d’apporter notre pierre à l’édifice, de défendre la démo­cra­tie et les inté­rêts de nos cama­rades à l’INSA.

Vive la démocratie

Vive l’INSA

Vos élus-étu­diants au CA, CE, CVC

L’ins’AMAP, ou l’invasion de la MDE par des légumes engagés en farandole

Pour­quoi, pour quoi, qui, quand, quoi et com­ment ? Vous allez tout savoir, même vous, là-bas, les deux au fond, qui ne vous êtes jamais posé aucune de ces questions.

Ins’Hammac ?

Non, non. C’est pas ça. L’ins’amap, c’est une branche d’Objectif 21 (et même plu­tôt de ALTE²S main­te­nant !). Mais comme son nom l’indique, c’est aus­si une AMAP : une Asso­cia­tion pour le Main­tien d’une Agri­cul­ture Paysanne.
Je ne vais pas vous rap­pe­ler que ce n’est pas bien d’utiliser des pes­ti­cides, que la pla­nète en a marre, qu’il faut consom­mer local et de sai­son, nor­ma­le­ment j’espère que vous savez tout ça. Bon.

Et les AMAP, dans tout ça ?

Dans tout ça, les AMAP sont là pour pro­mou­voir le modèle de l’agriculture pay­sanne à échelle humaine. Et com­ment elles font ça ? En allant à contre-cou­rant, comme des petits sau­mons. Là où le monde nous dit de consom­mer plus et plus vite, les AMAP prônent la régu­la­ri­té, l’en­ga­ge­ment, la soli­da­ri­té, la liber­té qui vient avec l’in­ter­dé­pen­dance plu­tôt qu’a­vec l’indépendance.

Concrè­te­ment, les pay­sans et pay­sannes ont besoin de pou­voir pré­voir leur pro­duc­tion et d’avoir l’assurance d’un reve­nu régu­lier. Et donc de savoir que leurs pro­duits seront ache­tés – et man­gés, tant qu’on y est. Ils et elles s’engagent, chaque semaine, à livrer à leurs amapien·nes. Les amapien·nes, de leur côté, payent à l’avance et s’engagent à venir cher­cher, chaque semaine, leur panier de légumes, de fruits, de pain, ou d’autres super pro­duits frais. Logique, non ?

On mange donc local, de sai­son, et on ren­contre les producteur·ice·s. On apprend à affron­ter les courges, les ruta­ba­ga, on découvre que les cour­gettes ne poussent pas en hiver, et qu’on peut faire vrai­ment beau­coup de choses avec des poi­reaux (et même avec la par­tie verte !). On se fait des bonnes grosses tar­tines de beurre salé sur du pain bio au levain — avec des radis, je conseille !

INS’AMAP

Une candidature originale 

Des lycéens qui veulent rejoindre l’INSA de manière … inat­ten­due 

Les plus stu­dieux d’entre vous l’auront peut-être remar­qué, mais ces der­niers temps la BMC a été fer­mée plu­sieurs fois en jour­née. Pour­quoi ? Les entre­tiens des futurs insa­liens y ont lieu et ces futurs lycéens déter­mi­nés à entrer dans la vie étu­diante se suc­cèdent face aux membres du jury. Mais pour cer­tains, cette démons­tra­tion n’est pas à la hau­teur de leur moti­va­tion. C’est le cas de deux lycéens de Dijon qui se sont lan­cé un défi et nous l’ont racon­té. Voi­ci leur his­toire ! 

Ils se sont ren­con­trés en cours de SES : alors que beau­coup de lycéens se fichent de cette matière, eux ont essayé de s’améliorer. Tout de suite, le cou­rant est pas­sé et après un res­tau­rant ensemble, ils se sont décou­vert beau­coup de points com­muns. Alors ils ont déci­dé ensemble de mon­ter un pro­jet d’entreprise pour aider des com­mer­çants à déve­lop­per leur site web. Bon, ils ont eu beau­coup de galères, mais ils ont trou­vé ça super. Alors quand ils sont arri­vés en ter­mi­nale et que le moment fati­dique de faire leurs vœux sur Par­cour­sup, l’INSA les a beau­coup séduit : l’aspect scien­ti­fique mêlé à l’entrepreneuriat, l’innovation, un super dépar­te­ment infor­ma­tique, … enfin sur ces points-là, je crois bien prê­cher des conver­tis. 

Un défi ambi­tieux 

Mais pour ces deux ter­mi­nales, can­di­da­ter sur Par­cour­sup, ça ne suf­fi­sait pas, il fal­lait faire quelque chose en plus, quelque chose pour mon­trer l’étendue de leur moti­va­tion et se dis­tin­guer des autres. L’idée de venir jusqu’à Lyon à vélo leur est assez vite venue, mais ce choix ne doit rien au hasard : forts volon­taires pour rejoindre l’INSA, ils se sont ren­sei­gnés sur les valeurs de notre école. Le vélo, c’est déjà un moyen de trans­port éco­lo­gique qui est omni­pré­sent sur le cam­pus. Se lan­cer un tel défi, c’est mon­trer une volon­té d’entreprendre carac­té­ris­tique de nom­breux ingé­nieurs. Et enfin le der­nier aspect, mais pas le moindre : c’est une aven­ture spor­tive for­mi­dable ! Plus encore quand on sait qu’ils n’a­vaient aucune expé­rience à vélo, même s’ils sont déjà spor­tifs. Alors ils se sont entraî­nés, enfin, ils ont essayé : entre mal­fa­çons sur le dérailleur, manque d’habitude des vélos de routes et bles­sures, ils ont dû y aller au talent, mais le défi n’en est que plus grand ! 

Un beau jour, ils sont par­tis, mais pour de vrai cette fois. Le voyage n’a pas été de tout repos, loin de là : il y a eu des chutes, de la pluie, des che­mins impra­ti­cables et des pentes raides sans par­ler de la dis­tance : Dijon-Lyon à vélo, c’est près de 230 km. Et mal­gré le manque d’expérience, les galères à l’entraînement et sur le tra­jet, ils les ont par­cou­rus en 3 jours pour faire décou­vrir leur his­toire. En tout cas, on leur adresse toutes nos féli­ci­ta­tions et on sou­haite vive­ment les retrou­ver ici l’an pro­chain ! 

 Arthur

Lyon, ses RU et un étudiant intrépide : une quête culinaire

Avant d’achever ses études, ce cou­ra­geux aven­tu­rier a déci­dé de ten­ter l’impossible : man­ger dans tous les RU de la Métro­pole de Lyon. Ceci est son histoire.

En 2022, j’ai vécu mes der­niers mois d’étudiant. Par­mi tout ce que j’allais perdre avec mon sta­tut, les tarifs allé­chants aux ciné­mas et aux Nin­ka­si, et sur­tout deux choses : la joie d’aller révi­ser dans les Biblio­thèques uni­ver­si­taires, et le plai­sir de man­ger dans les Res­tau­rants Universitaires.

Offrant à bas prix de mul­tiples repas aux ventres insa­tiables des étu­diants, les RU lyon­nais ravissent les papilles de mil­liers de bouches grâce à leurs dif­fé­rents selfs — le sud, grillade, plat du jour et leurs pla­teaux-repas plus ou moins bien gar­nis. Ou peut-être qu’ils ne font que rem­plir le ventre pour pas trop cher, le plus sou­vent. Moi, jeune rat des villes aux cinq années d’études, elles m’ont ravi à chaque euro que m’ont comp­té leurs repas.

Devant le compte à rebours de mes der­niers mois d’étudiants, je me suis mis en quête de deux choses : man­ger dans tous les RU, et tra­vailler dans toutes les BU de Lyon. Ceci est l’histoire des RU.

N’ai-je vu que de banales can­tines un peu par­tout ? Grand dieu non ! Après de grandes dif­fi­cul­tés à le trou­ver, j’ai ain­si décou­vert le RU de Lyon 3, à la Manu­fac­ture des Tabacs. Ce très beau cam­pus pos­sède — quel luxe — plu­sieurs res­tau­rants : une bou­lan­ge­rie-snack, un excellent bar qui sert aus­si des piz­zas et des big bur­gers, et même un bon gros MacDonald’s. Tous ces res­tos ont pignon sur rue. Tous, sauf le RU, qui se trouve dans les sou­ter­rains. En l’absence de lumière natu­relle, on y découvre une ambiance très tra­vaillée à base de spots mul­ti­co­lores. Le sou­ci, c’est que la lumi­no­si­té est loin d’être au max, et qu’on y mange un peu dans la pénombre. Longues files d’attente et peu de choix me feront lui don­ner une appré­cia­tion moyenne.

Après les sou­ter­rains, j’ai décou­vert les meilleurs RU de Lyon, et sur­tout, l’école qui pos­sède deux RU à elle seule ! L’ENS. Modernes, pleins de choix, elles offrent cer­tai­ne­ment le meilleur rap­port qua­li­té-prix. À Des­cartes, j’ai dû m’infiltrer pour gagner le pri­vi­lège de man­ger avec la future élite de la nation, avec vue sur un joli parc pri­vé en plein cœur de Ger­land. J’ai aus­si dû m’introduire dans l’IUT fer­mé de Gratte-Ciel. L’ambiance y était plus… mas­cu­line. Pas de parc pri­vé en plein cœur de Vil­leur­banne cepen­dant. Les sau­cisses len­tilles étaient goû­tues, au moins.

Au RU des Berges du Rhône, j’ai assis­té aux céré­mo­nies de remise des prix du Crous en man­geant des petits fours. J’y ai aus­si jeté par inad­ver­tance de la sauce sur mes voi­sins de table. Au RU de Portes des Alpes, j’ai étouf­fé dans la queue inter­mi­nable avant de mâchon­ner mes steaks de soja en contem­plant le tram­way pas­ser. J’ai fou­tu les pieds sur le cam­pus plu­tôt sym­pa de Cen­trale, à Écul­ly, com­mune dont les insa­liens ne soup­çonnent même pas l’existence, et c’était banal. Enfin, j’ai dégus­té des pâtes dans un char­mant petit RU des contrées connues mais fuies des insa­liens de Vaulx-en-Velin. Seul le RU de Saint-Genis-Laval m’aura défi­ni­ti­ve­ment résis­té. Mon cer­veau malade n’était pas prêt à aller jusque-là un jour de cours ou de stage. Car ne l’oublions pas, qu’importent les col­lègues, même quand on est sta­giaire, on peut enfour­cher son vélo et conti­nuer à bouf­fer au CROUS pour pas cher.

Mais s’il y a une chose que cette aven­ture m’a appris, c’est que le plus pour­ri de tous les RU de Lyon, celui qui a un faux-pla­fond dévo­ré par un dégât des eaux, celui où on passe régu­liè­re­ment à côté de seaux d’eaux, celui où le convoyeur de la plonge grince atro­ce­ment, celui où il fait ultra chaud en été, et ultra froid en hiver, celui où les rideaux sont des mor­ceaux de tis­sus déchi­rés depuis des siècles, celui où les por­tions sont les plus faibles, celui où dès 12h20, vous n’aurez plus d’autre choix que la salade verte au jam­bon que vous noie­rez de sauce salade, et de mon expé­rience, celui où le per­son­nel tire le plus la tronche, c’est bien celui de la Doua, le RU Jus­sieu. Il y avait bien le RU Puvis de Cha­vannes qui lui tenait concur­rence il y a 4 ou 5 ans. Il tom­bait en ruine, il a fer­mé, il est en cours de réha­bi­li­ta­tion à pré­sent… Il rou­vri­ra un jour plus beau, plus grand, plus ruti­lant que jamais.

La pro­chaine fois que vous man­ge­rez des bro­co­lis duo de carottes tout secs au RU Jus­sieu, ou qu’un membre du per­son­nel insul­te­ra vos familles pour n’avoir pas dit bon­jour assez fort, rap­pe­lez-vous que le Beurk, l’Olivier et feu le Grillon, ce n’est pas si mal aus­si. Pen­sez aus­si à ces gens de l’UCLy, d’Agro et de toutes ces petites écoles qui n’ont pas de RU, et savou­rez vos quatre points de lasagnes épi­nard chèvre avec amour. Ou atten­dez l’ouverture du nou­veau RU.

DL

Le Gala : Remise des diplômes

Le Gala, la remise de diplômes, un joli moment pour retrou­ver ses cama­rades de pro­mo, boire un coup et dan­ser un peu. J’ai eu l’op­por­tu­ni­té d’y aller et je vais vous racon­ter un peu !

Pour vous qui peut être n’a­vez aucune idée d’ à quoi res­semble cet évé­ne­ment, je vous en livre vite fait la struc­ture du der­nier. Cela se déroule un wee­kend de mars, nor­ma­le­ment, qui est com­po­sé de trois sous-évé­ne­ments distincts.
En pre­mier la céré­mo­nie de remise des diplômes. Elle se déroule le ven­dre­di dans l’Amphi 3000 (le gros disque a la fin de la cité inter­na­tio­nale). C’est une remise des diplômes sym­bo­lique de tous les dépar­te­ments, doc­to­rants et bache­lors confon­dus. En deuxième lieu, la remise de diplômes par dépar­te­ment pour de vrai, qui a lieu le same­di après-midi dans un des amphis en fonc­tion du dépar­te­ment. Fina­le­ment le gala, same­di soir!
Le moment pour por­ter ses plus jolies fringues, dan­ser et s’a­mu­ser pour peut être une der­nière fois avec le reste de la pro­mo. Même si ce n’é­tait pas ma pro­mo, j’a­vais hâte d’y aller, pour me faire une idée à quoi ma remise de diplômes se res­sem­ble­rai. Je vous raconte tout de suite mon ressenti.

La céré­mo­nie de remise des diplômes

La céré­mo­nie était très chouette, un moment très émo­tif, avoir fini l’INSA après 5 ans de beau­coup de tra­vail et dedi­ca­tion. La céré­mo­nie a com­men­cé par une cho­ré­gra­phie un peu longue mais très inté­res­sante faite par des dif­fé­rentes assos de l’INSA (slide, danse contem­po­raine, box, taekwondo).

Puis il a eu des mes­sages de tout le monde, Mon­sieur le direc­teur de l’INSA Fré­dé­ric Fotia­du, une per­son­na­li­té de l’u­ni­ver­si­té de Lyon, le PDG de Bouygues (un ancien INSA Lyon) et d’autres per­sonnes, une vidéo émo­tive de moments vécus à l’INSA, des mes­sages de l’é­co­lo­gie (comme si on enten­dait pas ça tous les jours) et une pré­sen­ta­tion des élèves notables de la pro­mo (majeur de pro­mo, per­sonnes for­te­ment enga­gés dans asso­cia­tif, etc).
A l’issue de la remise, la fête a conti­nué avec un “cock­tail” dans la cité inter­na­tio­nale et une musique un peu étran­gère à l’oc­ca­sion. Les seules choses que je peux repro­cher sont que chaque diplô­mé était limi­té à 2 invi­tés quand il y avait beau­coup de places (c’est l’amphi 3000!!) et que les gens n’é­taient pas assez for­mel­le­ment habillés, en dehors de ça la CDRD fut nickel.

La remise de diplômes pour de vrai 

Pour la vraie remise de diplômes je peux par­ler uni­que­ment du dépar­te­ment GCU, mais je crois bien que les autres étaient assez simi­laires. La céré­mo­nie (hors “cock­tail”) était TROP TROP longue, elle a duré autour de 3 h! Un défi­lé inter­mi­nable de diplô­més qui pas­saient par groupes d’amis en par­lant un peu de leur actualité.
Puis ils enchaînent avec des anec­dotes, leur vécu dans le dépar­te­ment, des soi­rées, des voyages effec­tués par le groupe d’amis des fois accom­pa­gnés par des pho­tos. Après il y a eu de tout: des pré­sen­ta­tions des assos du dépar­te­ment, des repré­sen­ta­tions musi­cales, à NOUVEAU un mot en rap­port avec l’en­vi­ron­ne­ment et même un tour de micro de toutes les per­sonnes par­ties faire un échange à l’étranger.
Chers lec­teurs, je vous avoue, c’é­tait pénible! Au bout d’1h30 je vou­lais quit­ter la salle. Mais cal­mez vous! Je dis pas que la céré­mo­nie n’é­tait pas inté­res­sante mais qu’il y a tel­le­ment de trucs en trop qui n’in­té­ressent per­sonne et qui l’é­lar­gissent énormément.
Per­son­nel­le­ment, je pense que don­ner le micro à tout le monde pour par­ler de leur situa­tion actuelle en rela­tion au dépar­te­ment c’est très impor­tant et inté­res­sant, même si cela prend du temps. Ces petites anec­dotes de soi­rée accom­pa­gnées par des pho­tos assez sou­vent hon­teuses ou racon­ter que tu détestes le béton car tu ne sais tou­jours pas com­ment cal­cu­ler une poutre c’est un peu trop. Moi et le reste de l’auditoire, on n’a pas besoin de le savoir.

En plus, ça enlève de la cré­di­bi­li­té à l’é­cole et c’est un peu trop pay­san à mon avis (par exemple, des pho­tos de ton cul nu et bour­ré lors d’un Eras­mus). En géné­ral, le reste des acti­vi­tés de la céré­mo­nie étaient inté­res­santes et ont une place dans la remise des diplômes peut être des fois un peu longues comme la pré­sen­ta­tion des assos du dépar­te­ment et les inter­mèdes musicaux.
J’es­père que ce bout de texte tombe dans les mains cor­rectes pour rendre dans le futur plus agréables et dyna­miques les remises des diplômes pour tous les assistants.
Le “cock­tail” qui a sui­vi ces trois longues heures était cool en réa­li­té, un moment très convi­vial et posé avec plein des trucs à man­ger (dont des petits gâteaux aux caca­huètes que j’ai for­te­ment apprécié).

Le gala

Pour le Gala j’aimerais dire que des choses posi­tives mais mal­heu­reu­se­ment ce n’est pas le cas. Le Gala est com­po­sé de 2 moments prin­ci­paux : le dîner et la soi­rée. Pour le dîner je ne peux pas dire grand chose : moi, comme de nom­breux diplô­més ont pas reus­si a trou­ver une place pour le dîner, triste non ?

De tra­vailler 5 ans comme un malade pour ne pas avoir une place réser­vée pour célé­brer ton diplôme. Bon bref, je suis arri­vé vers 22 h avec le reste de per­sonnes qui avaient un billet “nuit” et hon­nê­te­ment l’ambiance était très bonne, tout le monde était dis­po­sé à pas­ser un bon moment, la piste de danse était remplie.

Une chose que je n’ai pas com­prise de la soi­rée était la par­tie jeux de casi­no et jeux de car­na­val, avec une zone réser­vée à ça. Je ne com­prends pas qui sont les gens qui vont à un gala jouer ce types de jeux; c’est un moment pour dan­ser, par­ta­ger avec les autres, très déclas­sé cette his­toire hon­nê­te­ment. Un autre détail du gala qui était loin d’être top c’é­tait la musique. Vers 22–23h elle était incroyable, la piste était rem­plie mais elle se vida sou­dai­ne­ment quand une bande de rock com­men­ça à jouer (même his­toire pour le mec qui jouait du saxo­phone avec de la musique élec­tro­nique de fond).

Triste, elle don­nait tout (et jouait assez bien) mais les invi­tés ne l’écoutaient pas, c’est nor­mal, ce n’é­tait pas le moment ni l’endroit pour ce style de musique ! C’é­tait dur de voir diplô­més, parents, grand parents, etc. essayer de dan­ser un truc indan­sable. Après DEUX heures de musique ter­rible il a eu enfin un DJ qui connais­sait bien son public et très vite la piste s’est rem­plie. A part cela et l’abus envers les volon­taires du gala, l’é­vé­ne­ment était une belle fin à ces cinq ans de tra­vail pour tous les diplômés,et en géné­ral le public était ravi d’assister.

Ano­nyme