Des lycéens qui veulent rejoindre l’INSA de manière … inattendue
Les plus studieux d’entre vous l’auront peut-être remarqué, mais ces derniers temps la BMC a été fermée plusieurs fois en journée. Pourquoi ? Les entretiens des futurs insaliens y ont lieu et ces futurs lycéens déterminés à entrer dans la vie étudiante se succèdent face aux membres du jury. Mais pour certains, cette démonstration n’est pas à la hauteur de leur motivation. C’est le cas de deux lycéens de Dijon qui se sont lancé un défi et nous l’ont raconté. Voici leur histoire !
Ils se sont rencontrés en cours de SES : alors que beaucoup de lycéens se fichent de cette matière, eux ont essayé de s’améliorer. Tout de suite, le courant est passé et après un restaurant ensemble, ils se sont découvert beaucoup de points communs. Alors ils ont décidé ensemble de monter un projet d’entreprise pour aider des commerçants à développer leur site web. Bon, ils ont eu beaucoup de galères, mais ils ont trouvé ça super. Alors quand ils sont arrivés en terminale et que le moment fatidique de faire leurs vœux sur Parcoursup, l’INSA les a beaucoup séduit : l’aspect scientifique mêlé à l’entrepreneuriat, l’innovation, un super département informatique, … enfin sur ces points-là, je crois bien prêcher des convertis.
Un défi ambitieux
Mais pour ces deux terminales, candidater sur Parcoursup, ça ne suffisait pas, il fallait faire quelque chose en plus, quelque chose pour montrer l’étendue de leur motivation et se distinguer des autres. L’idée de venir jusqu’à Lyon à vélo leur est assez vite venue, mais ce choix ne doit rien au hasard : forts volontaires pour rejoindre l’INSA, ils se sont renseignés sur les valeurs de notre école. Le vélo, c’est déjà un moyen de transport écologique qui est omniprésent sur le campus. Se lancer un tel défi, c’est montrer une volonté d’entreprendre caractéristique de nombreux ingénieurs. Et enfin le dernier aspect, mais pas le moindre : c’est une aventure sportive formidable ! Plus encore quand on sait qu’ils n’avaient aucune expérience à vélo, même s’ils sont déjà sportifs. Alors ils se sont entraînés, enfin, ils ont essayé : entre malfaçons sur le dérailleur, manque d’habitude des vélos de routes et blessures, ils ont dû y aller au talent, mais le défi n’en est que plus grand !
Un beau jour, ils sont partis, mais pour de vrai cette fois. Le voyage n’a pas été de tout repos, loin de là : il y a eu des chutes, de la pluie, des chemins impraticables et des pentes raides sans parler de la distance : Dijon-Lyon à vélo, c’est près de 230 km. Et malgré le manque d’expérience, les galères à l’entraînement et sur le trajet, ils les ont parcourus en 3 jours pour faire découvrir leur histoire. En tout cas, on leur adresse toutes nos félicitations et on souhaite vivement les retrouver ici l’an prochain !
Arthur