Pourquoi, pour quoi, qui, quand, quoi et comment ? Vous allez tout savoir, même vous, là-bas, les deux au fond, qui ne vous êtes jamais posé aucune de ces questions.
Ins’Hammac ?
Non, non. C’est pas ça. L’ins’amap, c’est une branche d’Objectif 21 (et même plutôt de ALTE²S maintenant !). Mais comme son nom l’indique, c’est aussi une AMAP : une Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne.
Je ne vais pas vous rappeler que ce n’est pas bien d’utiliser des pesticides, que la planète en a marre, qu’il faut consommer local et de saison, normalement j’espère que vous savez tout ça. Bon.
Et les AMAP, dans tout ça ?
Dans tout ça, les AMAP sont là pour promouvoir le modèle de l’agriculture paysanne à échelle humaine. Et comment elles font ça ? En allant à contre-courant, comme des petits saumons. Là où le monde nous dit de consommer plus et plus vite, les AMAP prônent la régularité, l’engagement, la solidarité, la liberté qui vient avec l’interdépendance plutôt qu’avec l’indépendance.
Concrètement, les paysans et paysannes ont besoin de pouvoir prévoir leur production et d’avoir l’assurance d’un revenu régulier. Et donc de savoir que leurs produits seront achetés – et mangés, tant qu’on y est. Ils et elles s’engagent, chaque semaine, à livrer à leurs amapien·nes. Les amapien·nes, de leur côté, payent à l’avance et s’engagent à venir chercher, chaque semaine, leur panier de légumes, de fruits, de pain, ou d’autres super produits frais. Logique, non ?
On mange donc local, de saison, et on rencontre les producteur·ice·s. On apprend à affronter les courges, les rutabaga, on découvre que les courgettes ne poussent pas en hiver, et qu’on peut faire vraiment beaucoup de choses avec des poireaux (et même avec la partie verte !). On se fait des bonnes grosses tartines de beurre salé sur du pain bio au levain — avec des radis, je conseille !
INS’AMAP